Fort mal nommé, le souci est bien loin d’attirer les problèmes. Pimpante et gaie, cette plante repousse les parasites au potager et soulage les petits problèmes de santé.
Auxiliaire des cultures , le souci est une plante annuelle très rustique de la famille des Asteraceae. Il forme une touffe dressée buissonnante, un peu étalée, avec des feuilles aromatiques, alternes, lancéolées, vert clair, duveteuses, mesurant de 10 à 15 cm de long.Le souci tolère tous types de sols pourvu qu’il se trouve exposé au soleil, pas nécessairement brûlant, ou à la mi-ombre. Le souci se ressèmera tout seul si on laisse des graines au sol. Peu gourmand en eau, mieux vaut ne pas mouiller son feuillage car il est sensible à l’oïdium.
De nombreuses vertus médicinales
Les fleurs orange, jaune, abricot, ou crème se succèdent de mai à octobre et sont utilisées en massifs ou en fleurs coupées. Pour faciliter la remontée de la floraison, pincer l’extrémité des tiges ayant fleuries pour que des tiges latérales se forment.Le souci possède de très nombreuses vertus médicinales :
c’est un antiviral,
un anti-tumoral,
un anti-inflammatoire,
un anti-œdémateux et
un antioxydant.
Il est aussi utilisé en cosmétique. Séchées puis réduites en poudre, ses fleurs servent également de colorant alimentaire pour la paella, le beurre et certains fromages.
Au jardin, c’est une plante nématicide qui fait fuir les nématodes (des vers parasites). Elle fait bon compagnonnage avec les fraisiers, les tomates, les poireaux, l’ail, les oignons, les salades et les choux.