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La préservation de la biodiversité passe par des actes, qui loin des grands discours, se font au quotidien et localement. Les membres de l’association les Champs d’Apibio, en consacrant leurs efforts à former des apiculteurs amateurs, participent à cet indispensable travail de fond.

La petite équipe des Champs d’Apibio réunie à la Bourse aux greffons 2025, Pierre de Chastillier à gauche.
Le rôle crucial des insectes pollinisateurs, dans la préservation de la biodiversité, a été largement étudié à l’échelle mondiale. Il en va de la survie de la planète et de ses espèces animales, humaines et végétales comme l’indique les Nations Unies sur leur site consacré à l’environnement.
Et comme dans l’histoire du colibri de Pierre Rabhi, chaque geste compte.
L’association les Champs d’Apibio, créée en 2020 à Rousson, entendait sensibiliser le public autour de la thématique de la biodiversité. Elle se consacre depuis trois ans aux activités apicoles.
« L’association est soutenue par la commune qui nous a laissé installer une quinzaine de ruches sur un de ses terrains », explique Pierre de Chastillier, président de l’association, apiculteur amateur et formateur. Et d’ajouter : « Nous défendons une apiculture familiale et proposons des formations pour toute personne qui souhaite débuter l’installation de son rucher. »
La formation dispensée par les Champs d’Apibio se fait en petit groupe sur une période de six mois. De mars à juillet, c’est la saison des abeilles. « Durant six samedis, nous délivrons des connaissances théoriques sur la biologie de l’abeille, sur le fonctionnement d’une colonie, et apprenons aux stagiaires comment bien conduire un rucher, jusqu’à l’extraction du miel. Le matin, nous voyons la théorie, l’après-midi, nous passons à la pratique. »
Outre les formateurs de l’association, certains spécialistes interviennent parfois.
Les formations se pratiquent sur deux formats de ruches : la classique Dadant et la bien nommé « populaire » Warré.
Une apiculture pour tous
Ainsi, proposer des formations sur la ruche Warré est tout indiqué car ce modèle de ruche est plus économique en matière d’investissement mais également davantage favorable aux abeilles du fait de l’absence de cadres. « Notre objectif est de démocratiser l’apiculture, notamment en permettant aux amateurs de réduire leur investissement et de rendre la gestion d’un rucher facile », poursuit le président.
Un public amateur très varié
Le profil de la cinquantaine d’adhérents à l’association est d’ailleurs relativement large : « Nous accueillons et formons autant des retraités qui souhaitent s’initier à l’apiculture, que des étudiants ou même des agriculteurs professionnels, comme les maraîchers par exemple, qui utilisent l’apiculture pour améliorer la diversité biologique de leurs cultures. »
Vous pouvez retrouver les membres de l’association lors de journées de sensibilisation à la biodiversité comme la Bourse aux greffons ou le printemps citoyen à Alès.
Le groupe de 2025 étant déjà constitué, si vous êtes intéresser par cette formation à l’apiculture familiale, vous pouvez vous pré-inscrire à la session grâce à ce formulaire.