
Réussir la transplantation de vos arbres et arbustes
26 novembre 2025Ancr’âge crée des jardins-forêts pour tisser du lien intergénérationnel
Ancr’âge crée des jardins-forêts pour tisser du lien intergénérationnel
Emma Veyrunes et Myriam Bertolotti co-dirigent Ancr’âge, l’association alésienne qui développe des projets éco-responsables avec les écoles et les collectivités.

Emma Veyrunes et Myriam Bertolotti, fondatrices de l’association Ancr’âge.
Créée en juillet 2022, l’association Ancr’âge développe le concept de jardin-forêt comestible, une nouvelle manière de penser la place du végétal en zone urbaine. Myriam Bertolotti et Emma Veyrunes, les deux co-fondatrices de l’association plaident pour ce triple modèle de résilience, écologique, humaine et alimentaire qui doit répondre aux futurs enjeux des villes.
« Nous étions éducatrices pour la Protection Judiciaire de la Jeunesse et souhaitions sensibiliser nos jeunes aux questions environnementales. Notre appétence pour la permaculture nous a amené à proposer à notre service de l’époque la création d’un jardin-forêt. Ce premier projet, inauguré en 2023, a été lancé dans le quartier de La Royale avec l’appui de la mairie d’Alès », se souvient Myriam.
Faire ensemble, une philosophie pour passer à l’action

L’équipe d’Ancr’âge sur un chantier participatif.
Depuis, les deux amies se sont formées, notamment auprès de l’association La Forêt gourmande, centre de recherche pionnier en matière de jardin-forêt en France et avec l’Université des Alvéoles, un centre de formation en permaculture et agroforesterie. Aujourd’hui, Ancr’âge intervient auprès des institutions, des collectivités, des entreprises et des associations avec près d’une quinzaine de projets initiés dans le Gard. « Notre périmètre s’agrandit ainsi que nos projets, précise Emma. À Saint-Hilaire-de-Brethmas, nous prévoyons d’implanter une parcelle de 8000 m² et une autre de 5000 m² à Saint-Mamert-du-Gard. » La démarche proposée est un accompagnement d’adaptation aux changements climatiques. Myriam et Emma proposent aux structures et à leurs publics à végétaliser leurs espaces extérieurs.
Un travail transgénérationnel à l’œuvre
L’association s’inscrit dans une philosophie du « faire ensemble » et invite ses partenaires à des ateliers participatifs de conception et de plantation.
« Ce sont ces moments de partage auxquels nous aspirions toutes les deux qui nous ont poussés à nous consacrer entièrement à ce projet, et ça marche ! » assure Myriam, particulièrement enthousiaste en constatant l’engouement des particuliers, comme des élus et de leurs équipes, face aux divers projets qu’Ancr’âge a créés. Que se soit pour les projets scolaires, communaux ou encore des initiatives d’entreprises, l’association travaille sur plusieurs leviers : créer du lien social et amener le plus grand nombre à s’approprier les enjeux de la transition écologique.
Environnement, santé et lien social, le combo gagnant
Le concept de jardin-forêt comestible englobe autant la dimension humaine et la possibilité de nourrir les personnes qu’une dimension de développement de la biodiversité en zone urbaine. « Le jardin-forêt comestible signifie que l’on nourrit certes les humains mais également la nature, les espèces animales, grâce à des plantes mellifères, aromatiques, médicinales. Notre projet s’est toujours inscrit dans une proposition pédagogique autour de trois critères essentiels : l’environnement, la santé et le lien social. »
Abonnez-vous aux réseaux sociaux d’Ancr’âge pour suivre leurs chantiers à Alès, Lédignan, Saint-Geniès-de-Malgoirès, Fons-outre-Gardon et jusqu’à Gagnières.


